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Monter son cabinet d’expert comptable ou travailler en indépendant

Les personnes qui envisagent de donner un nouvel élan à leur vie professionnelle hésitent parfois entre s’associer dans un cabinet ou travailler en indépendant. Ces quelques points de repère pourront les aider dans leur réflexion.

Avantages et inconvénients de s’associer dans un cabinet

Le premier avantage de s’associer pour monter son cabinet, c’est que cette option permet de décupler ses forces. En effet, les experts s’accordent à dire que deux associés avancent souvent quatre fois plus vite qu’un entrepreneur qui travaille seul. Dans le domaine de l’expertise comptable par exemple, les associés renforcent mutuellement leur créativité, et la diversité et la complémentarité de leurs points de vue est à la fois bénéfique pour leur cabinet que pour leurs entreprises clientes.

En s’associant dans un cabinet, on peut partager la prise en charge des problèmes. Ceux qui sont passés par là confirmeront certainement qu’il est souvent difficile de tout gérer tout seul, et les faiblesses ont tendance à doubler alors qu’on n’a personne vers qui se tourner. L’association en cabinet se présente comme un levier efficace pour faire face aux baisses de moral et pour avoir un tremplin quand les choses se corsent.

Mais il y a aussi quelques bémols en matière d’association. Les associés passent beaucoup de temps ensemble et parlent souvent d’argent, ce qui n’est pas idéal pour la bonne marche de l’entreprise. La proximité créée par cette formule est aussi souvent telle que les faiblesses des autres apparaissent très vite et doivent être acceptées par les autres. Il est alors indispensable de mettre en place une attente réelle au-delà des aspects personnels, car en cas de mésentente, l’aventure peut virer au cauchemar et peut, dans les cas extrêmes, se terminer devant les tribunaux.

S’associer à 50/50 est une mauvaise idée quand on s’associe, car la gestion de la société sera bloquée en cas de problème, et le déblocage pourra coûter une fortune en frais d’avocats. Il est également recommandé de ne pas s’associer avec une personne qui a la même formation, la même expérience et la même vision que soi, car la compétition entrera rapidement en scène. Il en est de même pour l’association avec un ami, car les relations seront faussées, ce qui déteindra sur le pragmatisme de chacun.

Bénéfices et pièges du travail en indépendant

Rien que le mot « indépendant » soulève de l’enthousiasme chez de nombreux professionnels. Mais comme pour les associés, un travailleur indépendant doit avant tout travailler pour gagner sa vie. Il est son propre patron et n’est donc pas salarié, mais se paie grâce à des prestations rémunératrices en tant qu’entrepreneur, chef d’entreprise, agriculteur, commerçant ou professionnel libéral. On le désigne de plus en plus souvent par le terme free-lance, et il est soit affilié au régime social des indépendants soit au régime général. En France, un travailleur sur cinq est indépendant.

Une personne travaillant en tant qu’indépendant n’est pas contrainte de se plier à des horaires fixes ou imposés. Elle peut travailler chez elle, sauf dans les métiers où il doit se déplacer pour faire ses prestations. Un travailleur indépendant a également le choix de se lancer dans un projet qui lui tient à cœur, ce qui est une réelle source de motivation, et peut décider librement des personnes avec qui il veut ou non collaborer.

En France, le salaire net d’un salarié est en moyenne de 2 200 euros contre 3 400 euros pour un travailleur indépendant, toutes charges déduites. À cet avantage financier s’ajoute la possibilité de mieux gérer sa vie personnelle et un régime social plus clément : il est exonéré de certains impôts et peut toucher des allocations de chômage.

Mais il y a bien évidemment des contraintes à ne pas négliger si on travaille en indépendant. Un salarié a la stabilité qui peut lui faire défaut, ce qui peut être problématique pour les personnes ayant des enfants à charge ou des crédits en cours. Un travailleur indépendant doit aussi cotiser de sa poche pour sa retraite, et doit souscrire à une assurance complémentaire. Il n’a pas de congés payés, et ses jours non travaillés ne sont pas rémunérés. Enfin, le démarchage de clients doit se faire en continu, et la paperasserie peut être importante.

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